Critique de livre : Geneviève Gornichec fait tourner une histoire amusante avec « The Weaver and the Witch Queen »

“La Tisserande et la Reine Sorcière” de Geneviève Gornichec (As)
On dit que votre deuxième livre est le plus difficile à écrire, mais Geneviève Gornichec – s’appuyant encore une fois sur son amour de la mythologie nordique comme avec le premier “The Witch’s Heart” – réalise un tour du chapeau magique avec son deuxième roman.
Le fantasme historique “The Weaver and the Witch Queen” trouve immédiatement sa place alors que les deux amies Gunnhild et les sœurs moins aisées Oddny et Signy se réunissent pour une célébration spéciale sur leur fjord norvégien, pour être horriblement séparées par une voyante prédisant que l’un d’entre eux détruira la vie des deux autres sans nommer le coupable.
Hans Zimmer, deux fois lauréat d’un Oscar, a fait sa demande en mariage à son partenaire sur scène à Londres, suscitant les applaudissements bruyants du public.
En conséquence, l’ambitieuse Gunnhild court dans la nuit avec la sorcière afin de s’éloigner de sa mère cruelle et de forger son propre destin, tandis que les sœurs restent dans la ferme de leur père sans perspectives, jusqu’à ce qu’une décennie plus tard, un violent raid les déchire également.
Les voyages des désormais jeunes femmes se rejoignent une fois de plus en croisant le charismatique mais difficile à manier le prince Eirik dont le destin semble également être empêtré dans l’étrange prophétie vague qui a mis les filles sur leur chemin catastrophique.
Gornichec est habile à cartographier les allées et venues émotionnelles de ses personnages et à trouver leurs points de propulsion vers la prochaine catastrophe ou solution. Leur charme réside dans leurs défauts et leur détermination à atteindre leurs objectifs, qui consistent principalement à sauver Signy d’une vie d’esclavage mais aussi à trouver leur place dans le monde à une époque où les femmes étaient largement reléguées à la maison.
Est-ce un roman ? Oui et non. Est-ce une femme ? Oui et non. est-ce une histoire classique d’ennemis à amoureux ? Ouais. Les ingrédients sont là pour le voyage d’une héroïne et le résultat est un délicieux pudding de Noël — croquant, sucré, riche et un peu piquant une fois qu’on y met le feu.